Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné mercredi "avec la plus grande fermeté" l'attaque terroriste perpétrée contre les bureaux du journal français satirique Charlie Hebdo à Paris.
Dans une déclaration de presse, le Conseil de sécurité a déclaré que "Les membres du Conseil ont condamné de vive voix cet acte terroriste intolérable ayant visé un journal et ses journalistes".
Cette attaque, que le Conseil a qualifié de "barbare et lâche", a eu lieu plus tôt dans la matinée, faisant douze morts parmi lesquels deux policiers, et faisant onze blessés dont quatre en état critique.
Le président de l'Assemblée générale des Nations Unies Sam Kutesa a lui aussi condamné vivement cette attaque, indiquant que "tous les efforts possibles doivent être fournis pour assurer aux journalistes un environnement de travail sûr, et pour que les crimes donc ils sont la cible soient sévèrement punis".
Le journal Charlie Hebdo, dont les bureaux sont basés dans le 11e arrondissement de Paris, avait déjà été incendié en 2011 suite à la publication controversée d'une série de caricatures représentants le prophète Mahomet.
Dans sa dernière publication, le journal avait tourné en ridicule le leader de l'Etat Islamique (ou Daech) Abou Bakr al-Baghdadi, qui s'est déjà emparé de seize villes importantes en Irak et en Syrie.
Peu après cette attaque, le président François Hollande a révélé que plusieurs attaques terroristes avaient été stoppées ces dernières semaines en France, où le plan vigie-pirate a été élevé au niveau maximum dans Paris et sa banlieue, indiquant la gravité de la menace.
La France, foyer de la plus grande communauté de musulmans en Europe (cinq millions), a été la cible de menaces terroristes en réponse à ses opérations menées contre le groupe Daech en Irak et en Syrie.