Le dialogue brise-glace prévu dimanche à Singapour entre les Etats-Unis et la République populaire démocratique de Corée (RPDC) offre une lueur d'espoir pour le règlement du problème qui dure depuis des décennies, mais la transformation de cet élan positif en moment historique requiert du courage et de la sagesse des deux côtés afin d'atteindre un compromis.
Notamment, les Etats-Unis, partie prenante dans la paix et la stabilité de la péninsule coréenne, doivent au moins écouter les propos de la RPDC et déployer des efforts communs avec d'autres parties pertinentes pour mettre un terme à la crise prolongée sur la péninsule.
Croyez-le ou non, la région et le monde en général ne bénéficiera en rien d'une RPDC acculée au mur et téméraire. L'arrogance aveugle et la négligence constante face aux branches d'olivier tendues par le pays pourraient s'avérer le coup de grâce pour la nation isolée.
Le refus catégorique de Washington de la semaine dernière à la proposition de Pyongyang de suspendre temporairement les essais nucléaires en échange d'un arrêt des exercices militaires conjoints américano-sud-coréens ne favorise pas la construction de la confiance et la réalisation de la paix sur la péninsule divisée.
En fait, l'offre, que les Etats-Unis considèrent comme une "menace implicite", est en quelque sorte un acte de bonne volonté publié par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) pour une solution pacifique à la crise qui perdue depuis dix ans sur la péninsule coréenne.
La proposition est le dernier des efforts déployés ces derniers mois par l'administration Kim Jong Un pour apaiser les tensions et établir un dialogue basé sur la confiance ou un climat détendu avec les États-Unis et la Corée du Sud.
Malheureusement, cette proposition n'a pas été accueillie à bras ouverts.
La porte-parole du Département d'Etat américain Jen Psaki a carrément rejeté la déclaration de la RPDC, déclarant qu'elle "établissait un lien inapproprié" entre les exercices de routine Etats-Unis-Corée du Sud et la possibilité de mener des essais nucléaires, qualifiant la proposition de "menace implicite".
Les États-Unis n'ont pas remarqué, ou ont choisi d'ignorer, le changement positif potentiel à l'atmosphère intense entourant la péninsule coréenne qui pourrait être apporté si la proposition était mise en œuvre.
Tout comme l'a exhorté la Chine à plusieurs reprises, un dialogue basé sur la confiance est la seule issue à l'impasse qui perdure depuis des décennies et pour la reprise des pourparlers à six sur la dénucléarisation de la péninsule, et cela a été approuvé par la communauté internationale.
Il est vivement souhaité que les Etats-Unis saisissent l'opportunité et répondent à la dernière offre par la positive. Après tout, la paix sur la péninsule et le rapprochement entre les ennemis de longue date nécessitent des actions réciproques. La balle est maintenant dans le camp de Washington.
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