Wang Qun, directeur du Département du contrôle des armements du ministère chinois des Affaires étrangères et chef de la délégation chinoise |
Les négociations à Genève entre le G5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) et l'Iran ont élargi le consensus, a déclaré dimanche Wang Qun, directeur du Département du contrôle des armements du ministère chinois des Affaires étrangères et chef de la délégation chinoise, à l'issue d'une journée de discussions à Genève .
Ce cycle de négociations était "intensif, pragmatique et approfondi", qui a contribué à élargir le terrain d'entente, a-t-il indiqué, ajoutant que la partie chinoise a fait des efforts pour faire avancer les négociations.
Le temps presse pour trouver un accord sur le programme nucléaire iranien et la partie chinoise espère que les parties concernées peuvent saisir les opportunités afin de parvenir à un accord global sur la question nucléaire iranienne en faveur de tous, a-t-il noté.
Selon Wang Qun, toutes les parties ont convenu de tenir un nouveau cycle de négociations en février.
Ce cycle de négociations au niveau de directeur politique du ministère des Affaires étrangères a pour but de trouver "une solution globale et à long terme" à la question nucléaire iranienne.
Les négociations ont été précédées par les discussions bilatérales de l'iran avec les Etats-Unis et la Russie respectivement de jeudi à samedi.
Aux termes de l'accord intermédiaire conclu en novembre 2013 à Genève, l'Iran et le G5+1 auraient dû élaborer avant le 20 juillet 2014 un document définitif garantissant le caractère pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée graduelle des sanctions occidentales contre Téhéran. Or, ce délai n'a pas été respecté. Les négociateurs se sont ensuite donnés jusqu'au 24 novembre 2014 pour solder ce dossier épineux, mais ils ont finalement décidé de prolonger les négociations jusqu'à fin juin 2015.