Un membre de l'armée française blessé lors du crash de l'avion de chasse F-16 grec dans le centre de l'Espagne lundi est décédé mardi, a confirmé le ministère espagnol de la Défense.
Le décès porte à onze le nombre de personnes tuées à cause de l'accident, alors que vingt-et-une autres personnes ont été blessées. Cinq de ces personnes, quatre membres de l'armée française et un Italien, sont dans un état grave, souffrant de brûlures et étant soignées dans les hôpitaux madrilènes de La Paz et du 12 octobre.
Le ministre espagnol de la Défense Pedro Morenes a indiqué que les autres blessés sont "mieux," alors que selon certaines informations, une personne devait être amputée des avant-bras et une autre aurait perdu plusieurs doigts.
S'exprimant sur Onda Cero, une station de radio espagnole, M. Morenes a expliqué qu'une enquête sur les causes de l'accident, qui est survenu pendant un exercice de l'OTAN, est ouverte et qu'il est "trop tôt pour tirer des conclusions."
"Ce dont nous disposons, ce sont les preuves visuelles : l'avion grec a décollé, a obliqué en direction de la piste - nous ignorons pour quelle raison - et de la zone de stationnement et s'est écrasé à quelques mètres de l'endroit où les appareils sont contrôlés avant de décoller. Malheureusement, les fragments de l'avion de chasse ont frappé les personnes qui se trouvaient là comme autant de missiles," a dit M. Morenes.
Le ministre a insisté sur le fait que l'enquête va probablement prendre du temps car elle est "particulièrement complexe," et a affirmé que l'Espagne collaborerait avec tous les pays concernés pour trouver la réponse.