Après avoir traité lundi les questions de procédure, le tribunal correctionnel de Lille débute mardi l'examen des faits dans l'affaire dite du Carlton, où 13 personnes comparaissent pour "proxénétisme aggravé en réunion", tandis qu'une quatorzième est poursuivie pour "complicités d'escroqueries et d'abus de biens sociaux", rapporte mardi la presse française.
"Durant la première journée du procès (lundi, ndlr), le tribunal a rejeté le huis clos demandé par plusieurs avocats des parties civiles et la requête en nullité déposée par des avocats de prévenus", écrit le journal Le Monde.
Plusieurs avocats des quatre prostituées qui se sont portées partie civile dans cette affaire avaient en effet demandé que le procès se tienne à huis clos car ces dernières voulaient "éviter d'être trop exposées lors de leurs témoignages" dans la mesure où "l'entourage de certaines n'est pas au courant de leur activité de prostitution", rapporte le journal Le Parisien.
Par ailleurs, plusieurs avocats de la défense avaient demandé la nullité du dossier, estimant "qu'on leur avait caché un pan de l'enquête sur des écoutes administratives" effectuées avant l'ouverture officielle de l'instruction, rappelle de son côté Le Monde.
Lors de la première journée du procès, l'ancien directeur du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, a notamment déclaré ne s'être jamais rendu à l'hôtel Carlton, précisant que " les rencontres avaient lieu en Belgique, à Washington, ou chez (lui) à Paris".
Il a également indiqué au président du tribunal, Bernard Lemaire, ne pas connaître Dominique Alderweireld, alias Dodo la Saumure, propriétaire de nombreuses maisons closes dans plusieurs villes de Belgique et soupçonné d'avoir fourni des prostituées aux amis nordistes de Dominique Strauss-Kahn, et René Kojfer, l'ancien responsable des relations publiques de l'hôtel Carlton de Lille.
"Non Monsieur le président, je les ai vus pour la première fois aujourd'hui", a laconiquement déclaré Dominique Strauss-Kahn.
A la fin de la première journée d'audience, le président du tribunal a fixé le cadre du procès en déclarant que "ce tribunal n' est pas le gardien de l'ordre moral, il est celui du droit et de sa bonne application", demandant aux différentes parties "de faire en sorte que les débats se déroulent dans la dignité de chacun".
C'est donc mardi matin qu'a débuté l'examen des faits à 9 h 30, avec l'audition de René Kojfer, à qui il est reproché d'avoir joué le rôle d'intermédiaire entre des prostituées et des clients du Carlton et qui "a déjà fait 3 mois et 19 jours de prison préventive", rappelle le journal 20 minutes.
L'une des prostituées qui s'est portée partie civile, Jade, de nationalité belge, a témoigné mardi matin déclarant qu'un "gros souci financier" l'avait amenée à se prostituer et que c'était René Kojfer qui attendait et conduisait les prostituées dans un appartement de la rue Faidherbe de Lille, et non au Carlton, où étaient organisées des soirées à caractère sexuel, rapporte 20 minutes.
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