La Grande-Bretagne a autorisé mardi les scientifiques de créer des êtres humains à partir de l'ADN de trois personnes. Cette technologie a pour but d'éviter aux générations futures des maladies héréditaires. Les critiques disent cependant que cette décision transgresse une frontière scientifique et pourrait conduire à des « bébés sur mesure ».
La Chambre des communes a voté par 382 voix pour et 178 contre en faveur de la législation autorisant ces expériences. Si elle est approuvée à la Chambre des Lords, la Grande-Bretagne deviendrait la première nation au monde à permettre des modifications génétiques sur des embryons humains. « C'est un pas audacieux, mais c'est une étape considérée et éclairée », a déclaré Jane Ellison, Ministre de la santé, devant les communes.
La technologie en question est totalement différente de celle utilisée pour créer des aliments génétiquement modifiés, où les scientifiques choisissent généralement des gènes individuels qu'ils transfèrent d'une espèce à une autre. Mais les critiques disent qu'elle franchit une ligne rouge, car les modifications apportées aux embryons seront transmises aux générations futures, avec le potentiel de conséquences imprévues. Bien que cette loi ait été rédigée spécifiquement pour n'accorder l'autorisation qu'à certaines techniques spécifiées, les critiques craignent qu'elle n'encourage les scientifiques à vouloir procéder à d'autres expériences dans le futur.
Cette technologie modifie un ovule humain ou un embryon avant de le transférer dans une mère avec des défauts dans ses mitochondries, les structures de production d'énergie situées en dehors du noyau d'une cellule. Ces défauts génétiques peuvent entraîner des maladies comme la dystrophie musculaire, de l'insuffisance cardiaque, rénale et hépatique, et une faiblesse musculaire sévère. Les scientifiques extraient l'ADN du noyau de l'œuf de la future mère et l'insèrent dans un ovule d'une donneuse duquel l'ADN nucléaire a été enlevé. L'embryon résultant aurait l'ADN nucléaire de ses parents, mais l'ADN mitochondrial du donneur. Cela pourra se faire de deux façons -avant ou après la fécondation- par moyens approuvés par la Chambre des communes. Les scientifiques disent que plus de 99% de l'ADN chez l'enfant résultant viendrait de ses parents, seule une minuscule fraction provenant de l'ovule d'une donneuse.
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