Les nations d'Amérique latine se sont jointes au tollé international contre le sinistre meurtre d'un pilote jordanien aux mains de terroristes de l'Etat islamique (EI).
Les gouvernements du Brésil, d'Argentine, du Mexique, de Colombie et du Chili ont tous publié des communiqués condamnant le meurtre de Muath al-Kaseasbeh révélé mardi dans une vidéo montrant le pilote jordanien brûlé vif. Il avait été capturé par l'EI en décembre après le crash de son avion en Syrie.
"Le gouvernement brésilien transmet ses condoléances et sa solidarité à la famille du pilote, ainsi qu'au peuple et au gouvernement de Jordanie", a indiqué le ministère brésilien des Affaires étrangères dans un communiqué publié tard mardi.
"La communauté internationale ne peut rester indifférente face à des actes aussi barbares", a ajouté le ministère.
L'Argentine a noté mercredi qu'il s'agissait du dernier d'une série de meurtres, affirmant qu'elle "condamne les récents meurtres de citoyens jordanien, japonais, syrien et irakien par des terroristes de l'EI".
"Seule la coopération internationale peut enrayer efficacement le fléau qu'est le terrorisme, dans le strict respect des droits de l'Homme et du droit international", a affirmé le ministère argentin des Affaires étrangères.
Le Mexique a condamné mardi le meurtre brutal du pilote, réitérant l'appel du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon à redoubler d'efforts pour combattre le terrorisme et l'extrémisme.
Mercredi, le Chili a demandé à ce que ces criminels soient traduits en justice alors que la Colombie a également réitéré l'appel du chef de l'ONU de "redoubler d'efforts pour enrayer le fléau qu'est le terrorisme".
Trois jours avant la diffusion de la vidéo montrant le meurtre du pilote jordanien, un journaliste japonais de 47 ans, Kenji Goto, aurait été décapité par l'EI après une série d'horribles meurtres similaires.