Les eurodéputés ont adopté mercredi une résolution recommandant des mesures possibles de lutte contre le terrorisme, excluant pourtant toute proposition visant à suspendre le mécanisme Schengen.
Après les attentats de Paris, le mécanisme Schengen a été pointé, et son éventuelle suspension a même été avancée afin d'empêcher la circulation facile des terroristes présumés.
Dans la résolution adoptée ce jour en plénière par 532 voix pour, 136 voix contre et 36 abstentions, les députés excluent toute proposition visant à suspendre ce mécanisme, mais encouragent les pays de l'Union européenne (UE) à renforcer les dispositions existantes et à mieux utiliser le système d'information Schengen (SIS) et le système d'informations anticipées sur les passagers (APIS).
Ils soulignent qu'il est déjà possible d'effectuer des contrôles ciblés sur des personnes bénéficiant du droit à la libre circulation quand elles franchissent les frontiètes extérieures.
Pourtant, les députés font remarquer qu'à l'heure actuelle, les Etats membres n'ont transféré que 50% de leurs informations en matière de terrorisme et de cirminalité organisée à Europol et Eurojust, appelant les Etats membres à améliorer l'échange d'informations entre les autorités policières et judiciaires et les agences de l'UE.