Les réunions bilatérales entre le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Chine, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) et l'Iran sur le dossier nucléaire iranien et celles internes du groupe 5+1 se sont tenues mercredi à Lausanne, en Suisse, avec des divergences qui existent à résoudre.
Il y avait "des divergences et nous tentons de les réduire" d'ici jeudi soir avec les directeurs politiques des pays du 5+1, a affirmé le chef de la diplomatie iranienne, cité par le site Internet de la télévision d'Etat.
M. Zarif a assuré que les deux parties en étaient arrivées "aux menus détails des négociations et les détails ont toujours besoin de plus de travail" .
Il a cependant estimé que la présence de ses homologues des grandes puissances ne devrait pas être nécessaire pour cette séance, tout en minimisant les chances de parvenir à un accord sur le nucléaire en cette semaine.
Kelsey Davenport, expert de l' Arms Control Association, a confié à l'Agence Xinhua que toutes les parties sont arrivées à réduire les divergences sur certains sujets difficiles, tels que la définition sur le programme d'enrichissement d'uranium.
Quant à Ali Akbar Salehi, chef de l' Organisation iranienne de l' énergie atomique, il a fait entendre mardi qu'un accord sur 90% des questions techniques ont été atteint et que des divergences sur une seule question majeure existent toujours.
Après avoir conclu un accord intermédiaire en novembre 2013 à Genève, le G5+1 et l'Iran ont repoussé par deux reprises la date butoir pour un règlement définitif garantissant le caractère pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions occidentales contre Téhéran. En cas d'accord politique d'ici au 31 mars, le G5+1 et Téhéran sont convenus de finaliser à fin juin tous les détails techniques de ce règlement définitif.