Les pourparlers sur le nucléaire iranien ont repris mercredi dans la ville suisse de Lausanne après l'expiration du délai de conclusion d'un accord-cadre fixé à mardi, mais les négociateurs ont souligné que des progrès avaient été accomplis.
Dans une course contre la montre, le groupe P5+1 et l'Iran ont accéléré les pourparlers et se sont efforcés de combler leurs différends sur les points de désaccords restants dans la journée de mardi.
Néanmoins, les réunions plénières ministérielles intensives de mardi soir ont été prolongées jusqu'à mercredi à 01h00 du matin heure locale, manquant ainsi l'échéance que les négociateurs s'étaient imposés.
Le directeur de l'Organisation iranienne de l'Energie atomique, Ali-Akbar Salehi, et le secrétaire américain à l'énergie, Ernest Moniz, se sont rencontrés mercredi matin dans le cadre des efforts visant à parvenir à un accord mutuel au terme des négociations.
L'agence de presse nationale iranienne IRNA a indiqué mercredi que le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif avait déclaré que de très gros progrès avaient été réalisés et que des solutions avaient été trouvées pour la plupart des points de discussion.
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a qualifié les pourparlers sur le nucléaire iranien d'"étape importante" pour la conclusion d'un accord global d'ici au 30 juin.
Les parties ont discuté à plusieurs reprises et de manière approfondie de questions clés et ont réduit leurs différends dans une certaine mesure, a déclaré M. Wang mardi soir.
M. Wang a formulé une proposition en quatre points pour la prochaine étape des pourparlers sur le nucléaire et a souligné qu'il était important de donner des orientations politiques aux négociations, de réduire les différends entre les parties, d'adhérer à une approche étape par étape et au principe de réciprocité et de s'efforcer de trouver une solution globale.
M. Wang a indiqué que les questions clés restantes étaient liées les unes aux autres et que toutes les parties devaient réfléchir de manière créative afin de trouver une solution, appelant toutes les parties à assumer leurs responsabilités et obligations.
"Aucun accord ne sera possible sans des compromis sur les questions clés qui inquiètent les diverses parties", a-t-il souligné avant d'ajouter qu'il était crucial que le Conseil de sécurité de l'ONU joue son rôle.
Un membre de la délégation allemande a indiqué que l'Iran et le groupe P5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) n'étaient pas parvenus à conclure un accord politique préliminaire lors des discussions, mais qu'un accord était possible si toutes les parties faisaient preuve de bonne volonté.
Bien qu'ils aient nié que tout était résolu, les Etats-Unis ont indiqué que suffisamment de progrès avaient été effectués pour justifier le report de la date butoir pour la conclusion d'un accord.
Le secrétaire britannique aux Affaires étrangères Philip Hammond a indiqué mercredi que des progrès avaient été accomplis entre l'Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien controversé, mais que des questions clés devaient encore être résolues.
"Je pense que nous avons un cadre d'entente dans l'ensemble, mais que certaines questions clés doivent encore être résolues", a-t-il déclaré à la BBC. "Certaines d'entre elles sont assez détaillées et techniques, il y a donc encore beaucoup de travail à effectuer, mais nous nous y attelons et nous nous efforcerons de progresser", a-t-il ajouté.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué aux médias que les négociateurs étaient parvenus "à un accord de principe sur tous les aspects clés de l'accord final".
M. Lavrov a quitté les pourparlers et sera remplacé par le ministre adjoint russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov.
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a également quitté les pourparlers, mais a indiqué qu'il pourrait revenir si nécessaire.
La dernière ronde de négociations a repris jeudi dernier et les ministres des Affaires étrangères des pays du P5+1 et de l'Iran ont rejoint les discussions dimanche en vue de combler davantage leurs différends.
Le 24 novembre 2013, les P5+1 et l'Iran avaient conclu un accord préliminaire sur le programme nucléaire iranien, le Plan d'action conjoint de Genève 2013, qui demandait à l'Iran de suspendre certaines de ses activités nucléaires sensibles en échange d'un allégement limité des sanctions à son égard en vue de gagner du temps pour que les efforts diplomatiques puissent aboutir à une solution.
Depuis, les négociateurs ont manqué deux fois les dates butoirs qu'ils s'étaient fixés pour la conclusion d'un accord final global en juin et en novembre 2014 et avaient par la suite fixé les nouvelles dates butoirs pour la conclusion d'un accord-cadre politique et d'un accord final au 31 mars 2015 et au 30 juin 2015 respectivement afin de résoudre définitivement la question longtemps controversée du nucléaire iranien.
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