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| Un badge de promotion de la campagne de Jeb Bush. |
Près de 27 ans après que son père ait été élu président, donnant naissance à dynastie politique qui a envoyé un fils à un poste de gouverneur et un autre à la Maison Blanche, Jeb Bush a déclaré sa propre candidature à la présidence. Mais, ce faisant, il va entrer dans une course à l’élection présidentielle –d’une taille difficilement maitrisable, d’un rythme exténuant et d’un coût énorme- qui ne ressemblera à aucune de celles auxquelles son père, George Bush, vainqueur en 1988, ou son frère, George W. Bush, qui l’a remportée en 2000, ont participé.
Car, en tant que troisième membre de sa famille cherchant à conquérir la plus haute fonction des Etats-Unis, il entre dans la course avec un nom à la fois prestigieux et qui dérange, évoquant la noblesse du service public et une méfiance profonde à l’égard de la politique. Les conseillers et alliés de Jeb Bush avaient prédit qu'il émergerait comme le républicain dominant dans la campagne 2016, aidé par son mandat réussi en tant que gouverneur conservateur de Floride, sa popularité à la fin de ce mandat et les prouesses en termes de collecte de fonds du réseau de la famille Bush. Mais aujourd’hui, ils s’attellent à une corvée bien plus longue et difficile pour lui, celle de la désignation du candidat républicain.
« Le mot clé dans cette campagne est la patience », a déclaré Al Cardenas, ancien leader du Parti républicain en Floride et allié de longue date de M. Bush. « Quand les gens auront appris à le connaître, les choses iront mieux ». C’est à 15h heure locale à Miami qu’il a fait son annonce, dans cette ville multiculturelle qui lui a permis d'échapper aux racines patriciennes de sa famille des murs couverts de lierre du Connecticut et des puits de pétrole du Texas. C’est Miami qui a finalement nourri les ambitions politiques de celui qui a longtemps dû faire face au droit d'aînesse de son clan.
Pour sa candidature, il va s’appuyer sur ses résultats en Floride, comme l'introduction d'un programme de bons scolaires financé par les contribuables, l'expansion des écoles à charte, la réduction drastique du nombre des employés du gouvernement de l'Etat et la baisse des impôts de plusieurs milliards de Dollars US ; comme il l’avait déclaré dans une vidéo diffusée dimanche, « J’avais dit que je ferais ces choses, et je les ai faites. Le résultat en a été une Floride qui va beaucoup mieux ». Il lui reste à présent à convaincre de nombreux élus républicains qui certes l’admirent, mais ne lui apportent pas encore leur soutien, disant qu'il doit encore faire ses preuves en tant que candidat.
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