Dernière mise à jour à 10h09 le 22/08

Page d'accueil>>International

La Colombie respecte la décision du Venezuela de fermer les frontières pendant trois jours

Xinhua | 22.08.2015 09h24

La Colombie a déclaré jeudi qu'elle respectait la "décision souveraine" du Venezuela de fermer sa frontière pendant trois jours à la suite de l'attaque de soldats vénézuéliens mercredi et appelé à arrêter les suspects.

"L'incident malheureux de mercredi, dans lequel trois soldats vénézuéliens ont été blessés par des contrebandiers de la mafia, a entraîné une réaction immédiate de la part de la police colombienne", a déclaré la ministre colombienne des Affaires Etrangères, Maria Angela Holguin, aux journalistes.

Mercredi, le président vénézuélien Nicolas Maduro avait ordonné la fermeture des frontières avec la Colombie pour une durée de 72 heures, en particulier dans les régions de San Antonio del Tachira et d'Urena, situées au nord-ouest de l'Etat de Tachira, où l'incident s'est produit.

"Le commandant de la garde vénézuélienne et celui de la garde colombienne se sont contactés" et la Comlombie a immédiatement renforcé la sécurité de son côté en vue d'empêcher les criminels d'entrer dans le pays, a indiqué Mme Holguin.

Après avoir fermé la frontière, M. Maduro a demandé jeudi à la ministre des Affaires étrangères Delcy Rodriguez de tenir une réunion extraordinaire avec le ministère colombien des Affaires étrangères.

Le 14 septembre, Mme Holguin rencontrera Mme Rodriguez pour discuter du programme bilatéral et de la fermeture de la frontière.

L'objectif principal de la rencontre sera d'optimiser la coopération bilatérale en vue de capturer les auteurs de l'embuscade contre deux jeunes lieutenants de la Garde nationale vénézuélienne, un sergent de l'armée et un civil, a ajouté le président.

Ceux-ci ont été attaqués alors qu'ils s'efforçaient d'arrêter un groupe de contrebandiers qui s'apprêtaient à transporter de nombreuses marchandises vers le Colombie, selon les autorités locales. Les victimes se trouvent toujours dans un état critique.

Le gouvernement vénézuélien a accusé l'opposition colombienne, dirigée par le sénateur et ancien président Alvaro Uribe (2002-2010), d'être derrière un plan destiné à déstabiliser le Venezuela à travers l'utilisation de forces paramilitaires.

(Rédacteurs :Qian HE, Français)
Partez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :