Dernière mise à jour à 09h03 le 17/09
Le Premier ministre français Manuel Valls a indiqué mercredi qu'il "n'hésitera pas" à mettre en place des contrôles provisoires aux frontières, comme Schengen le permet, lors d'un discours parlementaire consacré à l'accueil des réfugiés.
S'exprimant devant les députés, M. Valls regrette que les positions de la France n'aient "pas été assez partagées" au dernier conseil de l'Union européenne (UE), en juin dernier.
Il a annoncé le renforcement des forces de police aux frontières, avec 900 postes en plus. Les crédits d'aides sociales augmenteront de 250 millions d'euros dont 130 le mois prochain, a annoncé le Premier ministre français.
M. Valls a également fustigé l'attitude des pays européens qui refusent le principe de la répartition par quotas de l'accueil des réfugiés.
Il a affirmé vouloir "renforcer l'espace Schengen" et notamment le contrôle des frontières externes, en plaidant pour des "garde-frontières européens".
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