Dernière mise à jour à 08h30 le 25/09
La France va débloquer 100 millions d'euros sur deux ans au titre de l'aide aux réfugiés, a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi le président français, François Hollande.
"Le président français François Hollande a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi à Bruxelles que la France allait dégager '100 millions d'euros sur deux ans' pour l'aide aux réfugiés", rapportait jeudi matin l'Agence France-Presse (AFP).
Ces fonds seront affectés au "Programme d'aide alimentaire, le PAM, mais également à l'aide aux réfugiés", a déclaré le chef de l'Etat français lors d'une conférence de presse tenue à l'issue du sommet européen consacré aux réfugiés.
"Je peux vous dire dès aujourd'hui que ce montant sera de 100 millions d'euros sur deux ans, parce que nous devons ajouter encore des moyens", a-t-il souligné.
Selon lui, "ces moyens vont aller précisément dans les camps de réfugiés pour que ces hommes, ces femmes, ces familles, puissent vivre dignement".
"Interrogé sur la somme globale d'1,7 milliard d'euros pour faire face à la crise migratoire, il a noté qu'il s'agissait de crédits appartenant au budget européen qui 'ne sont pas en plus mais affectés à toutes les questions qui sont liées aux réfugiés, et notamment ceux de Syrie'", explique l'AFP.
"Mais les Etats membres devront faire également des contributions supplémentaires, je pense notamment à mon pays qui sur le Programme d'aide alimentaire, le PAM, mais également pour l'aide aux réfugiés, devra dégager des moyens en plus de ce qui a été prévu", a averti le président français.
Réunis mercredi à Bruxelles pour définir les modalités de l'accord signé mardi sur la répartition de 120 000 réfugiés, les chefs d'Etat de l'Union européenne se sont mis d'accord sur un renforcement des frontières extérieures de l'UE et une aide humanitaire à leurs voisins.
Le plan comporte notamment 1,7 milliard d'euros supplémentaires sur deux ans, la reprise du financement du PAM, l'ouverture de hotspots "dans les prochains jours" en Grèce et en Italie, le renforcement de la surveillance aux frontières et l'amélioration de l'"aide au retour" pour les migrants économiques.