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Le Premier ministre israélien dit ne pas voir d'Etat palestinien dans "un avenir proche", selon des médias

Xinhua | 27.10.2015 08h59

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a indiqué lundi que son pays ne comptait pas faire de concessions territoriales aux Palestiniens dans "un avenir proche", ont rapporté les médias israéliens.

"A l'heure actuelle, nous devons contrôler tout le territoire (de la Cisjordanie et de la bande de Gaza) dans un avenir proche", a déclaré M. Netanyahou lors d'une réunion de la commission parlementaire en charge de la sécurité et des affaires étrangères, selon le journal Ha'aretz.

Le Premier-ministre tenant de la ligne dure devait s'adresser à la commission dans le contexte d'une vague de violences entre Israéliens et Palestiniens qui ne semble pas refluer.

S'adressant aux parlementaires de l'opposition, le chef du gouvernement israélien a lancé : "Vous pensez qu'il existe une baguette magique dans le cas présent, mais je ne suis pas d'accord. On me demande si on vivra toujours sur le pied de guerre : oui."

Dans le but de gagner des voix avant les élections du 17 mars, M. Netanyahou avait expliqué qu'"aucun Etat palestinien ne serait créé" pendant son mandat s'il devait être réélu, une déclaration sur laquelle il était revenu après les élections.

Les Palestiniens demandent à créer un Etat palestinien en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et dans la bande de Gaza, des territoires qu'Israël a occupés suite à la guerre des Six Jours de 1967.

La violence entre Israéliens et Palestiniens ne montrait aucun signe de répit lundi, des soldats israéliens ayant blessé mortellement un Palestinien à un checkpoint de la ville d'Hébron, en Cisjordanie, après qu'il aurait tenté de poignarder un soldat.

La violence a été déclenchée il y a un mois du fait de la présence de plus en plus importante de leaders juifs d'extrême-droite sur l'esplanade des mosquées, faisant craindre aux Palestiniens qu'Israël prévoie de prendre le contrôle du site.

Le site est considéré comme un lieu saint à la fois par les musulmans, qui l'appellent Haram al-Charif (Noble sanctuaire ou esplanade des mosquées), et par les juifs, pour qui il est le Mont du Temple.

(Rédacteurs :Yin GAO, Guangqi CUI)
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