Azerbaïdjan : le parti au pouvoir revendique la victoire aux élections législatives

Le Nouveau parti azerbaïdjanais (parti au pouvoir) a revendiqué une victoire écrasante aux élections législatives de dimanche après l'annonce des résultats préliminaires par la Commission électorale centrale du pays dimanche soir.

Les bureaux de vote (5.415 permanents et 132 temporaires) de l'ancienne république soviétique ont fermé leurs portes à 19h00 heure locale et le taux de participation a atteint les 55,7%.

La majorité des bulletins ayant été dépouillés dimanche soir, le Nouveau parti azerbaïdjanais s'attend à obtenir une nette majorité au parlement, qui compte 125 sièges.

La circonscription de Khazar (Bakou) a enregistré le plus fort taux de participation (81,2%) et celle de Surakhani (Bakou) le plus faible.

"Nous sommes satisfaits du processus de vote, bien qu'il soit trop tôt pour se prononcer", a indiqué aux médias dimanche Ali Ahmadov, secrétaire exécutif du Nouveau parti azerbaïdjanais, avant d'ajouter que le parti cherche à obtenir au moins 70 sièges au nouveau parlement. "Cela est également confirmé par les résultats à la sortie des bureaux de vote", a-t-il indiqué.

Certains dirigeants de groupes d'opposition ont boycotté les élections.

Sept cent soixante-sept candidats se sont présentés aux élections pour briguer un mandat de cinq ans.

Le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'Homme de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a refusé d'envoyer des observateurs pour surveiller les élections après que Bakou a cherché à limiter leur nombre à une équipe de 131 observateurs à long et à court termes.

Les élections législatives en Azerbaïdjan ont été observées par 503 observateurs internationaux représentant près de 40 organisations internationales, dont l'Assemblée parlementaire des pays turcophones (TURKPA) et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).

La plupart des observateurs internationaux ont estimé que les élections législatives azerbaïdjanaises avaient été "très bien organisées" et étaient "démocratiques et transparentes".