Dernière mise à jour à 08h18 le 16/11
Les enquêteurs en France et ailleurs ont commencé à procéder à des arrestations, tandis qu'ils reconstituent les identités et le parcours des terroristes qui ont tué plus de 120 personnes lors des attaques à l'arme à feu et à la bombe à Paris. Les indices et des preuves s'accumulent depuis dimanche. La chaîne française BFMTV, une filiale de CNN, a indiqué que les autorités avaient trouvé trois fusils automatiques Kalachnikov dans une voiture abandonnée dans l'Est de Paris, à Montreuil, et qui pourraient avoir été utilisés par les auteurs de ces attaques.
Il semble également que le premier kamikaze à se faire exploser au Stade de France vendredi était syrien, et qu'il avait débarqué avec les migrants sur l'île grecque de Léros le 2 octobre, où il lui avait délivré un passeport d'urgence sous le nom d'Ahmad al-Mohammad. Les empreintes digitales sur ce passeport correspondaient à celles du terroriste du Stade de France, a dit CNN, citant un sénateur français anonyme qui a été informé par le ministère de l'Intérieur.
Selon CNN toujours, les responsables européens estiment qu'il y a « une nouvelle équipe très professionnelle de terroristes s'insérant dans certains de ces voyages de migrants ». Les deux autres terroristes qui se sont fait exploser près du stade portaient de faux passeports turcs. L'Etat islamique a revendiqué la responsabilité de la série d'agressions mortelles coordonnées de vendredi soir, les pires violences qu'ait connu la France depuis la Seconde Guerre mondiale.
Les responsables français en sont encore à essayer de comprendre qui étaient les assaillants et comment ils ont planifié et commis des massacres quasi simultanés dans des restaurants, des bars et une salle de concert de la capitale française sans être détectés par les agences de renseignement. Un des kamikazes a été identifié comme un certain Ismaël Omar Mostefai, selon Jean-Pierre Gorges, le maire de la ville française de Chartres. Mostefai avait vécu à Chartres, au moins jusqu'en 2012, a déclaré dans un message publié samedi sur Facebook M. Gorges, qui est aussi membre du Parlement français.