Dernière mise à jour à 09h25 le 04/02
L'émissaire de l'ONU, Staffan de Mistura devant la presse à Genève en Suisse, le 3 février 2016. (Xinhua/Xu Jinquan) |
Les pourparlers de paix sur la Syrie entrent dans une pause temporaire jusqu'au 25 février, a annoncé mercredi devant la presse l'émissaire de l'ONU, Staffan de Mistura.
"Ce n'est pas la fin, ni un échec des pourparlers", a-t-il indiqué, soulignant la nécessité de davantage de travail en la matière.
Il a souhaité une réunion plus rapidement possible du Groupe international de soutien à la Syrie, composé des Etats-Unis, de la Russie, de l'Iran et de l'Arabie saoudite prévue initialement pour le 11 février à Munich en Allemagne.
De son côté, l'opposition syrienne a indiqué, devant la presse, qu'elle allait quitter Genève jeudi et qu'elle n'y reviendrait que si ses demandes humanitaires sont satisfaites.
"Nous sommes venus à Genève en espérant que les négociations à Genève obtiennent un succès. Mais il semble que (le gouvernement syrien) ne souhaite pas voir un succès", a indiqué l'opposition syrienne.
Ce cycle de pourparlers a connu depuis son début des zigzags. Les discussions devaient commencer vendredi dernier au Palais des Nations à Genève, avec l'arrivée de la délégation du gouvernement syrien, mais celle de l'opposition était absente.
Staffan de Mistura avait annoncé lundi soir le début "officiel" des pourparlers inter-syriens à Genève à l'issue de sa rencontre avec la délégation de l'opposition. Mais le lendemain, le chef de la délégation du gouvernement syrien, Bashar al-Jaafari, a déclaré à la presse que les pourparlers de paix sur la Syrie étaient "encore dans la phase préparatoire".
Ce cycle de négociations vise à trouver une solution à la crise qui s'aggrave en Syrie.