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Il y a toujours "une menace qui pèse" bien que le réseau des attentats de Paris et Bruxelles soit "en voie d'être anéanti"

Xinhua | 26.03.2016 11h39

Même si le réseau qui a commis les attentats de Paris en novembre dernier et de Bruxelles en mars 2016 est "en voie d'être anéanti", il y a toujours "une menace qui pèse", a indiqué vendredi le président français François Hollande, en recevant l'ex-président israélien Shimon Peres à l'Elysée.

"Nous avons eu des résultats pour retrouver les terroristes. Et aussi bien à Bruxelles qu'à Paris, un certain nombre d'arrestations ont eu lieu et nous savons qu'il y a d'autres réseaux. Parce que même si celui qui a commis les attentats de Paris et de Bruxelles est en voie d'être anéanti, il y a toujours une menace qui pèse. C'est parce que nous sommes conscients de la menace que nous devons régler les problèmes qui ont provoqué hélas cette diffusion de la guerre, et donc la Syrie est pour nous l'objectif premier", a dit le président Hollande à son interlocuteur israélien.

"Mais nous n'oublions pas l'Irak, nous n'oublions pas la question des réfugiés qui est extrêmement lourde puisqu'il y a plus de 4 millions de réfugiés syriens. Et un certain nombre d'entre eux veulent venir en Europe, sont venus en Europe et nous veillons à ce que le droit d'asile puisse être pleinement respecté et en même temps que nous puissions contrôler notre frontière extérieure. C'était le sens de l'accord qui a été passé entre l'Union européenne et la Turquie mais qui doit être scrupuleusement respecté si nous voulons qu'il puisse être efficace et qu'il puisse être aussi garant des principes qui sont les nôtres", a ajouté le chef de l'Etat français.

"Nous sommes néanmoins dans un contexte au Moyen-Orient qui est 'extrêmement préoccupant' et qui a des conséquences sur l'Europe toute entière", a indiqué le président français.

Les attentats qui ont eu lieu à Paris l'année dernière, ceux de Bruxelles, "je n'oublie pas également ce qui s'était produit à Copenhague", tout cela a un "lien" avec les désordres du Moyen-Orient et en particulier la guerre en Syrie et en Irak, a estimé M. Hollande.

A la sortie de l'entretien avec M. Peres, le président français a déclaré devant la presse : "Nous savons aussi qu'il y a d'autres réseaux qui peuvent exister ou être utilisés par Daech - l' Etat islamique - qui, nous le savons, prépare et organise ces attentats".

"Il faut rester d'une très grande vigilance et même s'il y a des attentats qui sont déjoués et des terroristes qui sont arrêtés, nous sommes toujours devant cette menace. Nous devons avoir la vigilance, l'efficacité indispensable et la coordination de nos actions à l'échelle de l'Europe et à l'échelle du monde", a indiqué le président français.

On se trouve "dans un moment très particulier, un contexte très lourd avec les attentats qui se sont produits il y a quelques mois à Paris et quelques jours à Bruxelles, et des menaces qui restent encore très lourdes. Il y a eu de nombreuses victimes à Bruxelles comme à Paris et à Saint-Denis. Nous avons pu arrêter un certain nombre de ceux qui avaient commis ou permis de commettre ces actes", a ajouté M. Hollande.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Wei SHAN)
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