Dernière mise à jour à 08h18 le 13/04
La France a exprimé mardi sa préoccupation face au regain de violence observé ces derniers jours en Syrie, et à la veille de la reprise des négociations de paix à Genève.
La France "met en garde contre les effets des offensives du régime et de ses soutiens autour d'Alep et dans la Ghouta orientale, qui sont une menace pour la cessation des hostilités au sens de la résolution 2268 du conseil de sécurité des Nations unies", a déclaré mardi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, lors d'un point de presse.
"Le régime et ses alliés porteraient la responsabilité d'un nouveau drame humanitaire et de l'échec des négociations inter-syriennes", a-t-il ajouté.
"A la veille de la reprise des pourparlers inter-syriens, la France rappelle la nécessité que les parties s'engagent de bonne foi dans les négociations afin de mettre en place un organe de transition qui permettra ensuite aux Syriens de se doter d'une nouvelle Constitution et d'organiser des élections, conformément aux termes de la résolution 2254 du conseil de sécurité", a précisé Romain Nadal.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem a réitéré lundi que son gouvernement était prêt à participer au prochain cycle de négociations de Genève sur la Syrie, a rapporté l'agence de presse SANA.
Le gouvernement syrien est prêt à participer aux négociations de paix sans conditions préalables, a souligné M. Mouallem lors de sa rencontre avec le représentant des Nations Unies en visite en Syrie, Staffan De Mistura, qui est arrivé dans le pays la veille pour discuter avec les hauts représentants des nouvelles négociations.