L'émissaire onusien souhaite voir la reprise des pourparlers de paix sur la Syrie en juillet

L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a émis le souhait de voir la reprise des pourparlers de paix sur la Syrie en juillet, lors d'un point de presse tenu jeudi au Palais des Nations à Genève.

M. de Mistura a affirmé qu'il informerait le Conseil de sécurité de l'ONU le 29 juin de l'actuelle situation sur la Syrie, après des consultations à New York et à Washington.

"Nous devons continuer à préparer de différentes options en ce qui concerne les pourparlers de paix intersyriens", a indiqué l'émissaire onusien, suite à une rencontre avec les membres du Groupe de travail humanitaire sur la Syrie.

Il a mentionné à cette occasion certaines améliorations dans le domaine humanitaire sur place en Syrie, notamment des lieux assiégés qui ont pu recevoir de l'aide humanitaire.

Depuis le lancement des opérations de secours en février, 16 des 18 zones assiégées ont reçu de l'assistance, sauf Arbin et Zamalka dans la banlieue de Damas.

Selon les statistiques de l'ONU, plus de 844.000 personnes dans les zones assiégées ont bénéficié de l'aide humanitaire depuis début 2016.

M. de Mistura a appelé à cette occasion les membres du Groupe de soutien international à la Syrie, notamment les Etats-Unis et la Russie, deux parrains des pourparlers, à redoubler d'efforts pour obtenir des progrès remarquables en faveur du peuple syrien.

Rappelant la trêve en Syrie obtenue en février dernier, M. de Mistura a estimé qu'une telle initiative aiderait à jeter les bases pour les discussions à l'avenir.

Le dernier round de négociations sur la Syrie, qui avait commencé le 13 avril, s'est achevé le 27 avril à Genève. Les principaux représentants de l'opposition ont quitté la table des négociations pour protester contre la dégradation de la situation humanitaire et les violations de la trêve en Syrie. Depuis lors, les pourparlers de paix sur la Syrie piétinent, malgré des appels de différentes parties à la relance des négociations.