Dernière mise à jour à 08h18 le 12/07
"La France est extrêmement préoccupée par les violents combats qui se déroulent depuis le 8 juillet dans la capitale du Soudan du Sud", et "condamne ces violences, et en particulier celles qui visent les Nations unies et les sites de protection des civils", a déclaré lundi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Romain Nadal.
"La reprise des affrontements armés, principalement entre les forces du président Salva Kiir et du vice-président Riek Machar, n'est pas acceptable. Elle menace la mise en oeuvre de l'accord de paix d'août 2015 dont l'objectif est de mettre un terme aux violences effroyables dont la population sud-soudanaise a trop longtemps été victime", a souligné M. Nadal.
"La France appelle à une fin immédiate des combats et exhorte les dirigeants de ce pays à s'engager sans délai en faveur de l'application de l'accord de 2015. Comme le conseil de sécurité des Nations unies l'a rappelé hier, de nouvelles sanctions pourront être décidées contre ceux qui menacent la paix, la sécurité et la stabilité du pays", a poursuivi le porte-parole du Quai d'Orsay.
Il a enfin fait savoir que le Quai d'Orsay a ouvert une cellule de crise qui travaille étroitement avec l'ambassade de France à Djouba et "vise notamment, en coordination avec nos partenaires européens, à faciliter le départ de nos compatriotes qui le souhaiteraient".
Le ministère chinois de la Défense nationale a confirmé lundi qu'un véhicule blindé transportant des casques bleus a été touché dimanche dernier par un obus lors d'une mission à Djouba, capitale du Soudan du Sud, deux casques bleus chinois ayant été tués et cinq autres Chinois blessés.