Dernière mise à jour à 15h56 le 01/07
Une société chinoise a proposé de cultiver du riz sur le désert dans les terres désertiques et asséchées de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le Nord-ouest de la Chine.
Selon le rapport d'étude de faisabilité de l'entreprise, la proposition s’est fixée pour objectif de cultiver plus de 660 millions de mètres carrés de riz grâce à des investissements totaux d’1 milliard de yuans à l’horizon 2021 dans le Comté de Shanshan de la ville de Tourfan, célèbre pour son mont Huoyan, qu’on peut traduire littéralement par "montagne flamboyante".
Une rizière expérimentale dans le désert : crédit photo Gao Hongjiang
Gao Hongjiang, le président de la société basée à Shanshan, a confié jeudi au Quotidien du Peuple en ligne que la société a commencé à développer quelques 1 333 mètres carrés de champs expérimentaux en 2015 avec "de bons résultats". Cette superficie a été élargie à quelque 133 333 mètres carrés cette année.
"Beaucoup de gens pensent que la culture du riz gaspille de l'eau, mais la consommation d'eau peut être réduite de moitié en utilisant une technologie dans laquelle les plantes sont cultivées sur des bâches en plastique", a expliqué M. Gao.
De son côté, le Farmers Daily a également qualifié cette culture de riz sur des bâches en plastique de nouvelle méthode d’exploitation des ressources naturelles en mai 2015, ajoutant que cela a résolu le problème des dommages dus au sable et peut prévenir la perte d'eau et d'engrais.
Selon M. Gao, le projet serait le premier de son genre dans le Comté de Shanshan ; dans le même temps, plus de 330 000 mètres carrés de terres agricoles ont été créés dans la ville de Tourfan.
"En tant que comté installé sur une grande surface du désert, il est peu probable de voir des progrès importants dans le développement de l'agriculture agricole et l'élevage, à moins de pouvoir utiliser le sable comme terres agricoles", a déclaré le rapport d'étude de faisabilité, se référant au désert de Kumtag, qui occupe près de 10% du Comté de Shanshan.
"Tous les déserts sont libres de tout type de contamination et de pollution, ce qui offre une garantie de sécurité pour le riz", note le rapport, ajoutant que le développement du projet peut aider à garantir un revenu et une vie stables pour les résidents locaux.
M. Gao a enfin affirmé que le projet de son entreprise a obtenu le soutien des autorités locales, qui contrôlent en outre sur leur champ expérimental chaque semaine. La société aurait reçu 200 000 Yuans du gouvernement local en mai.
Une rizière expérimentale dans le désert : crédit photo Gao Hongjiang