Dernière mise à jour à 13h29 le 08/11
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a ouvert lundi en Suisse, de nouvelles discussions entre le dirigeant chypriote-grec, Nicos Anastasiades, et le leader chypriote-turc, Mustafa Akinci, en vue d'un accord sur la réunification de l'île.
Ces négociations qui se tiennent à Mont-Pèlerin doivent durer jusqu'à vendredi et seront ensuite dirigées par le Conseiller spécial du secrétaire général pour Chypre, Espen Barth Eide.
"(Ces discussions) se concentreront sur la question du territoire ainsi que sur toutes les autres questions en suspens, de manière interdépendante", a déclaré lundi le secrétaire général lors d'une conférence de presse donnée dans la localité suisse située au nord-est du lac Léman.
"Les deux dirigeants ont exprimé l'espoir que cette réunion ouvrira la voie à la dernière phase des pourparlers en ligne avec leur engagement commun à faire tout leur possible pour parvenir à un règlement en 2016", a souligné M. Ban qui a félicité M. Akyncy et M. Anastasiades pour leurs efforts. "Au cours des dix-huit derniers mois, des progrès significatifs ont été réalisés dans ce processus dirigé par le haut", a-t-il dit.
Le chef de l'ONU a toutefois reconnu devant la presse qu'un certain "nombre de sujets sensibles et difficiles restaient à régler". "Je sais que les deux dirigeants sont ici avec un engagement et une détermination forts pour arriver à résoudre tous ces problèmes", a-t-il dit, soulignant que la perspective d'une solution à Chypre est à leur portée alors que les attentes de la part des deux communautés de l'île sont élevées.
"Chypre offre un immense espoir aux peuples du monde entier que les conflits de longue date peuvent être résolus pacifiquement par des négociations", a affirmé M. Ban qui a assuré les deux dirigeants de son plein appui et de l'engagement des Nations Unies à les aider de quelque manière que ce soit à atteindre leur but commun, "tout en respectant le fait que l'avenir de Chypre sera déterminé par les Chypriotes pour tous les Chypriotes".
Le secrétaire général a saisi l'occasion de ces nouvelles discussions pour appeler toutes les parties intéressées - en particulier les puissances garantes que sont la Grèce, la Turquie et le Royaume-Uni - ainsi que la communauté internationale à soutenir les deux dirigeants dans leurs efforts "pour vaincre la division de leur île".