Dernière mise à jour à 14h28 le 11/10
Une conférence internationale pour discuter des répercussions du déplacement des Syriens s'est tenue mardi, promouvant les droits de l'Homme et la lutte contre le trafic d'êtres humains.
Des ONG et organisations de la société civile se sont réunies pour discuter des difficultés rencontrées par les réfugiés syriens et les pays d'accueil, après près de six ans de guerre civile en Syrie.
La conférence a été organisée par l'Organisation de la société civile Mawad, en collaboration avec Besme International et les Forces de sécurité intérieure libanaises.
La directrice générale de Besme International, Gulshan Suglam, a exprimé sa gratitude au gouvernement libanais, pour ses "efforts pour faire face à la question des réfugiés syriens".
"Nous n'oublions pas que le Liban a intégré dans sa Constitution la Déclaration internationale des droits de l'Homme, et les résolutions relatives publiées par les Nations Unies sur cette question. Le Liban est obligé d'appliquer les mesures spécifiées dans ces résolutions", a ajouté la directrice générale.
Le représentant du ministre d'Etat des Réfugiés, Ziad al-Sayegh, a de son côté souligné les répercussions de la crise des réfugiés au Liban.
"Le Liban s'engage par sa Constitution à respecter les droits de l'Homme, ainsi que toutes les résolutions et accords adoptés par les Nations Unies et la Ligue arabe", a-t-il affirmé.
"Mais nous devons parfois faire la différence entre signature et engagement, et les répercussions constatées au Liban à cause du déplacement et de l'asile, c'est-à-dire que la logique scientifique doit être reconsidérée pour faire face au problème du déplacement et de l'asile", a ajouté le représentant du gouvernement.
Selon le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, il aurait environ 1 million de réfugiés syriens au Liban. Le pays ne cesse de rappeler le poids que représente l'accueil de ces réfugiés, indiquant qu'il ne peut plus s'en charger seul.