Dernière mise à jour à 09h51 le 15/10
Selon un communiqué publié par la Banque mondiale à l'occasion de son assemblée annuelle à Washington, 1,1 milliard de personnes dans le monde sont incapables de prouver leur identité avec un document officiel, et se trouvent pour l'essentiel en Afrique et en Asie. Cette absence de papiers, la plupart du temps couplée aussi à une situation de pauvreté, fait qu'elles n'ont pas accès à l'éducation, aux services de santé, à la protection sociale... autant de choses, que nous jugeons tous indispensables, mais qui ne sont possibles que lorsque l'on dispose d'une identité officielle, ce qui n'est pas le cas d'une personne sur sept dans le monde.
Ce chiffre aussi important s'explique, d'après la Banque mondiale, en partie parce que, parmi ces personnes « invisibles », plus d'un tiers sont des enfants qui n'ont pas été enregistrés à leur naissance. Cette situation est souvent le résultat des troubles dont sont victimes les pays où habitent ces personnes, et qui conduisent à des déplacements forcés de populations. La Banque mondiale a néanmoins annoncé son intention de porter remède à cette absence de documents en aidant les pays concernés à recenser et identifier ces « invisibles » en s'appuyant sur la technologie digitale par le biais du lancement d'un programme baptisé « ID4D » (« Identification for development initiative », Initiative identification pour le développement).
Eric Jing, l'un des membres du conseil de ce programme, a souligné qu'« Avec un septième de la population de la planète vivant sans aucune pièce d'identité officielle, les familles sont privées d'accès aux soins de santé, à l'éducation mais aussi aux services sociaux et financiers ». Parmi ces personnes sans identité figure aussi une autre catégorie très particulière de personnes, les apatrides, autrement dit ceux qui, selon la convention de New York du 28 septembre 1954, « qu'aucun État ne considère comme son ressortissant par application de sa législation », ou plus simplement, une personne dépourvue de nationalité, qui ne bénéficie de la protection d'aucun État.
Ces personnes tiennent une place importante, car on les estime à au moins 10 millions d'individus. « L'apatridie est un vrai fléau dans le monde entier. On parle souvent davantage des réfugiés, mais les apatrides sont aussi un problème très important. Ils sont des invisibles dans la société: ils n'ont aucune nationalité, aucune identité et aucune protection de l’État », a expliqué Ralf Gruenert, représentant en France du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), chargé de réduire l'apatridie, notamment en enregistrant les naissances.
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