Dernière mise à jour à 17h26 le 16/12
Vendredi, le président des États-Unis, Donald Trump, n'a pas exclu de gracier son ancien conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn, qui a plaidé coupable d'avoir fait de fausses déclarations au FBI dans le cadre de l'enquête sur la Russie du procureur spécial, Robert Mueller.
"Je ne veux pas encore parler de grâce présidentielle concernant Michael Flynn. On verra bien ce qu'il va se passer", a dit M. Trump à des journalistes vendredi matin.
"Attendons de voir. Je peux dire ceci : lorsque l'on regarde ce qu'il se passe au FBI et au ministère de la Justice, les gens sont très, très en colère", a-t-il dit.
M. Flynn a plaidé coupable le 1er décembre d'avoir menti à deux reprises au Federal Bureau of Investigation (FBI) à propos de ses contacts avec l'ambassadeur russe, Sergueï Kislyak, après les élections américaines de 2016 et avant l'investiture de M. Trump, en janvier 2017. Il est le premier haut responsable de la Maison Blanche à être accusé dans le cadre de l'enquête de M. Mueller.
En août, M. Trump avait gracié l'ex-shérif d'Arizona, Joe Arpaio, qui avait été condamné pour outrage à magistrat après avoir ignoré l'ordonnance d'un juge l'enjoignant de ne pas arrêter de présumés immigrants en situation irrégulière.