Dernière mise à jour à 09h39 le 24/02
Vendredi, le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé que les États-Unis vont adopter la série de sanctions les plus lourdes jamais adoptées à l'encontre de la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
"Nous avons imposé aujourd'hui les sanctions les plus lourdes jamais imposées à l'encontre d'un pays", a dit M. Trump lors d'un discours prononcé devant un groupe d'activiste conservateurs dans l'État du Maryland.
Les nouvelles sanctions, l'ensemble "le plus considérable" à l'encontre de la RPDC, cibleront 56 navires, compagnies de transport et entreprises commerciales, ont indiqué de hauts responsables de l'administration Trump lors d'un point d'information tenu plus tôt dans la journée.
Les sanctions, qui s'inscrivent dans le cadre de la campagne de pressions maximales exercées par les États-Unis à l'encontre de Pyongyang, vont concerner 27 sociétés, 28 navires et une personne, selon le communiqué publié par le Trésor américain.
La décision intervient en dépit de la récente dynamique positive, dans la péninsule coréenne, qui a vu Pyongyang et Seoul se lancer dans un apparent rapprochement, depuis environ un mois, à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang.
Néanmoins, au début du mois, le vice-président américain, Mike Pence, avait menacé d'adopter les sanctions "les plus lourdes et les plus agressives" à l'encontre d'une RPDC déjà affaiblie.
Certains experts ont vu dans l'âpreté de cette rhétorique la raison principale qui aurait conduit la RPDC à annuler une réunion avec M. Pence, aux Jeux d'hiver, prévue pour le 10 février.