Dernière mise à jour à 08h34 le 26/07
Le chef de l'Etat français Emmanuel Macron est sorti de son silence mardi en affirmant être "le seul responsable de cette affaire" devant les élus de la majorité réunis à la Maison de l'Amérique latine à Paris, alors que les auditions de hauts responsables sont en cours depuis lundi dans le cadre de l'affaire Benalla.
"Le seul responsable de cette affaire, c'est moi et moi seul. Celui qui a fait confiance à Alexandre Benalla, c'est moi, le président de la République. Celui qui a été au courant et a validé l'ordre, la sanction de mes subordonnées, c'est moi et personne d'autre", a-t-il fait part.
Le président français ne s'était pas exprimé depuis la diffusion le 18 juillet par le quotidien Le Monde d'une vidéo montrant son chargé de mission, Alexandre Benalla, frapper deux manifestants le 1er mai place de la Contrescarpe dans le Ve arrondissement de Paris.
"Beaucoup se disaient : pourquoi le président de la République ne parle pas? J'ai plutôt pris ce pli de choisir le moment où je parle et ne pas me le faire dicter. Et je continuerai à procéder de la sorte", a-t-il également ajouté, justifiant son silence.
Faisant allusions à des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, le chef de l'Etat français a déclaré sur le ton de l'humour : "Alexandre Benalla n'a jamais détenu de codes nucléaires, Alexandre Benalla n'a jamais occupé à un 300 m² à l'Alma, Alexandre Benalla n'a jamais gagné 10.000 euros, Alexandre Benalla non plus n'a jamais été mon amant! Alexandre Benalla, bagagiste d'un jour, n'a jamais occupé cette fonction dans la durée. Toutes ces choses qu'on a entendues...", suscitant les rires des parlementaires présents.
Emmanuel Macron a salué le "courage" d'Alexandre Benalla tout en condamnant les faits de violences survenus le 1er mai dernier. "Ce qui s'est passé le 1er mai, (...) est grave, sérieux et a été pour moi une déception, une trahison", a-t-il affirmé.
"Alexandre Benalla, c'est quelqu'un qui nous a accompagné durant la campagne avec beaucoup de courage et d'engagement (...) Quoi qu'il advienne dans cette affaire, je n'ai pas à oublier cet engagement", a affirmé M. Macron.
Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, et le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, ont été auditionnés lundi et mardi par les commissions d'enquête organisées à l'Assemblée et au Sénat. Ils se sont renvoyés à cette occasion la responsabilité de la présence d'Alexandre Benalla le 1er mai, ainsi que plusieurs éléments de la polémique tels que l'autorisation de son port d'armes et le port d'un brassard de police.
Alexandre Benalla a été mis en examen dimanche dernier pour "violences en réunion n'ayant pas entraîné d'incapacité", "immixtion dans l'exercice d'une fonction publique", "port public et sans droit d'insignes réglementés", "recel de détournement d'images issues de la vidéoprotection" et "recel de violation du secret professionnel".
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