Dernière mise à jour à 08h41 le 30/08
Pour assurer la sécurité collective, il faut tout mettre en oeuvre pour que le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICEN) entre en vigueur, a déclaré mercredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
"Depuis la fin de la guerre froide, l'opposition aux essais nucléaires n'a fait que se renforcer. Depuis le début du siècle, seul un Etat a fait un choix différent. La communauté internationale a résolument rejeté chacun de ces essais en les condamnant à l'unisson", a ajouté M. Guterres dans un message publié à l'occasion de la Journée internationale contre les essais nucléaires.
Mais, selon lui, "les moratoires volontaires ne sauraient toutefois se substituer à une interdiction mondiale et juridiquement contraignante des essais nucléaires".
Le premier essai nucléaire a eu lieu le 16 juillet 1945. Depuis cette date, près de 2.000 essais nucléaires ont été effectués. Au fil des années, il est apparu clairement que les essais nucléaires ont des conséquences redoutables et tragiques.
La Journée internationale célébrée chaque année le 29 août vise à mobiliser l'ONU, les Etats membres, les organisations intergouvernementales et non gouvernementales, les milieux universitaires, les réseaux de jeunes et les médias dans un objectif d'information et d'éducation du public et de sa sensibilisation à la nécessité d'interdire les essais d'armes nucléaires.
Dans un message publié mercredi, le secrétaire exécutif de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), Lassina Zerbo, a aussi appelé "à unir nos forces et prendre les mesures finales pour assurer l'entrée en vigueur du Traité".
Le TICEN a été ouvert à la signature en 1996. Il n'est toujours pas entré en vigueur. En effet, pour ce faire, il faut que les 44 Etats repris dans l'annexe 2 du Traité ratifient le texte.