Dernière mise à jour à 10h24 le 01/09
La cote de popularité du président français Emmanuel Macron a baissé de cinq points en août pour s'établir à 34% d'opinions favorables, son plus bas niveau depuis son élection en mai 2017, selon un sondage publié vendredi.
Selon le baromètre mensuel BVA-Orange pour la radio RTL et le quotidien La Tribune, rendu public vendredi, la chute de popularité du Président français se poursuit. Deux tiers des Français ont désormais une mauvaise opinion du Chef de l'Etat, affirme cette enquête.
La part des mauvaises opinions a quasiment doublé depuis le début du mandat du président français passant de 35% à 66%.
La proportion de Français satisfaits de l'action d'Emmanuel Macron a reculé de 13 points par rapport au mois de janvier, selon ce sondage. Seules 28% des personnes interrogées considèrent que la politique de l'exécutif est "juste" et 27% "efficace".
D'après ce baromètre, les bonnes opinions à l'égard du chef de l'Etat baissent de 10 points chez les moins de 35 ans (34%), de 6 points chez les ouvriers (17%), de 6 points chez les personnes ayant un niveau d'études inférieur au bac (22%) et de 9 points chez les membres de foyers dont les revenus mensuels sont inférieurs à 1.500 euros (27%).
La cote du président de la République recule à la fois chez les sympathisants Europe Ecologie-Les Verts (-18 points à 21%), chez les sympathisants Les Républicains (-6 points à 37%) et chez les sympathisants du Rassemblement national, ex-Front national (-11 points à 9%).
"Sur le plan politique, Emmanuel Macron semble pâtir d'un discrédit politique lié à la démission du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot autant que d'une remobilisation de l'opposition sur fond d'affaire Benalla", estime l'institut de sondage.
La cote de popularité du Premier ministre Edouard Philippe régresse elle aussi nettement, perdant cinq points pour atteindre 38%, tandis que celle du ministre démissionnaire de la Transition écologique Nicolas Hulot gagne trois points, à 38%.
Cette enquête a été réalisée les 29 et 30 août - soit le lendemain et le surlendemain de l'annonce de la démission de Nicolas Hulot - auprès d'un échantillon de 1.040 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.