Dernière mise à jour à 08h03 le 23/10
Lundi, la Corée du Sud, la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC) et le Commandement des Nations Unies ont décidé de retirer les armes à feu et les postes de garde d'ici jeudi de la Zone de sécurité conjointe (JSA) au niveau de la frontière entre les deux Corées, a annoncé le ministère sud-coréen de la Défense.
L'accord a été atteint après la deuxième consultation sur le désarmement organisée sur le désarmement de la JSA à la Maison de la Liberté, bâtiment sud-coréen situé dans le ville de Panmunjom, au sein même de la Zone Démilitarisée (DMZ). La première consultation avait eu lien la semaine précédente.
Le 1er octobre, des soldats des deux Corées ont effectué une opération de 20 jours pour éliminer les mines terrestres à l'intérieur de la JSA, mise en place juste après la signature de l'armistice marquant la fin de la Guerre de Corée (1950-1953).
Lors de la deuxième consultation, les deux Corées et le Commandement américain ont décidé de retirer les armes à feu et les postes de garde de la JSA d'ici le 25 octobre et de procéder ensemble aux vérifications les deux jours suivants.
Les trois parties ont par ailleurs confirmé conjointement la fin officielle des travaux de déminage dans la JSA, a fait savoir le ministère.
Le désarmement de la JSA a été décidé par les chefs de la Défense des deux Corée au cours du sommet de Pyongyang qui s'est tenu en septembre entre le président sud-coréen Moon Jae-in et le dirigeant de la RPDC, Kim Jong-un.
Après le désarmement, la Corée du Sud et la RPDC ont prévu de déployer au sein de la JSA une patrouille composée de 70 soldats répartis équitablement entre les deux pays.