La ministre française des Armées ouvre le troisième symposium sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée

La ministre française des Armées, Florence Parly, a ouvert ce lundi le troisième symposium sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée, en présence de l'amiral Prazuck, chef d'état-major de la Marine nationale et des chefs d'état-major de la marine des pays riverains du golfe de Guinée.

Organisé à l'initiative de la France et avec le soutien de l'Union européenne, ce symposium rassemblait 27 marines d'Etats africains et européens, réunies pour affirmer leur volonté de coopération en faveur de la sécurité du golfe de Guinée.

"Le golfe de Guinée est confronté à de nombreuses menaces et instabilités : pêche et trafics illégaux, piraterie et brigandage à proximité des côtes, pollution en mer, qui freinent le développement du commerce et des échanges dans la région ainsi que le développement des pays riverains", a indiqué par communiqué le ministère français des Armées.

Lors de l'ouverture du symposium, Florence Parly a souhaité rappeler que la coopération et la coordination étaient "les moyens de permettre la sécurité" dans le golfe de Guinée. La ministre des Armées a ainsi affirmé que "si la sécurité de l'Afrique doit appartenir à l'Afrique, la France et l'Europe se tiendraient aux côtés de leurs partenaires africains pour le respect du droit maritime.", a précisé le communiqué.

La ministre française a également souhaité rappeler le lien indissociable entre la sécurité et le développement et l'engagement de la France de les promouvoir tous deux. Les échanges qui ont suivi lors du symposium ont notamment porté sur la nécessité de lutter contre la pêche illicite et de mieux partager l'information maritime.

La réunion à Saint-Germain-en-Laye de la communauté maritime internationale permet d'élaborer avec les marines africaines une réponse globale et coordonnée et renforcent la dynamique collective au profit de la sécurité maritime. En amont du prochain Forum de Dakar, ce troisième symposium constitue "un pas de plus vers une coopération régionale plus étroite pour la sécurité de l'Afrique", a enfin souligné le ministère français des Armées.