Dernière mise à jour à 11h19 le 26/01
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Le Parlement grec a approuvé par vote vendredi l'accord historique conclu l'été dernier pour résoudre le litige qui opposait depuis 28 ans la Grèce à l'ex-République yougoslave de Macédoine pour l'utilisation du nom de Macédoine (ARYM).
Au parlement monocaméral grec composé de 300 sièges, 153 députés ont voté en faveur de cet accord, tandis que 146 ont voté contre, et un s'est abstenu. Le processus du vote par appel nominal a été diffusé en direct par la chaîne de télévision nationale grecque ERT.
Outre les 145 députés du parti radical de gauche Syriza, au pouvoir, huit autres ont apporté leur soutien à cet accord.
Il s'agissait de députés indépendants ou appartenant au mouvement Grecs indépendants (ANEL), ex-partenaire de coalition du gouvernement, qui s'est retiré de la coalition la semaine dernière en rejetant cet accord.
"Aujourd'hui est un jour historique pour la Grèce. (...) Nous préservons une partie importante de notre histoire, l'héritage de l'ancien royaume grec de Macédoine. Nous tournons la page et laissons la place à la paix, à la coopération, à l'amitié, à la solidarité et à la compréhension mutuelle", a déclaré le Premier ministre grec Alexis Tsipras sur ERT et sur d'autres médias, en donnant ses premiers commentaires à l'issue du vote.
En vertu de cet accord, conclu à l'issue de négociations marathon sous l'égide de l'ONU et déjà ratifié par le Parlement de Skopje, l'ARYM sera renommée "République de Macédoine du Nord", ouvrant la voie à l'adhésion de ce pays à l'Union européenne (UE) et à l'OTAN.
Le litige entre les deux pays voisins a éclaté en 1991, quand l'ARYM a proclamé son indépendance vis-à-vis de la Yougoslavie en choisissant le nom de Macédoine.
La Grèce a contesté cette décision dès le départ, car une province du nord de la Grèce porte le même nom, et que les Grecs craignent que ce nouvel Etat puisse à l'avenir revendiquer ce territoire.
Malgré des amendements de la Constitution adoptés par le Parlement de Skopje plus tôt en janvier pour apaiser ces inquiétudes, les détracteurs de cet accord en Grèce ne sont pas convaincus que tout risque pour son intégrité territoriale soit écarté.
De son côté, Kyriakos Mitsotakis, chef du principal parti d'opposition, le parti conservateur Nouvelle démocratie, a déclaré peu après le vote au Parlement vendredi que si son parti remporte les prochaines élections générales, il conservera l'option d'exercer son droit de veto dans le cadre du processus d'adhésion à l'UE du pays voisin.
"Aujourd'hui est un jour difficile et triste pour la Grèce. (...) Je combattrai de toutes mes forces pour faire face aux conséquences négatives que cet accord problématique entraînera sans aucun doute", a-t-il dit, soutenant qu'Athènes avait eu tort de "reconnaître la langue et l'identité macédoniennes".
Des centaines de manifestants ont bravé les fortes pluies pour se rassembler devant le siège du Parlement vendredi pour protester contre cet accord.
Selon des sondages récents, de 65% à 80% des citoyens grecs restent opposés à cet accord.
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