Le conseiller de Trump rencontre le roi et le prince héritier d'Arabie saoudite lors de sa tournée au Moyen-Orient

La Maison Blanche a déclaré mercredi que Jared Kushner, haut conseiller du président des États-Unis, Donald Trump, avait rencontré le roi d'Arabie saoudite et son prince héritier mardi dans le cadre de sa tournée dans les pays du Moyen-Orient.

Dans un communiqué, la Maison Blanche a indiqué que M. Kushner, accompagné de l'envoyé américain pour le Moyen-Orient, Jason Greenblatt, et du représentant spécial pour l'Iran Brian Hook, avait discuté de la coopération bilatérale et des efforts de paix américains envers les Israéliens et les Palestiniens avec le roi Salmane ben Abdulaziz Al Saoud d'Arabie saoudite et le prince héritier Mohammed ben Salmane al-Saoud.

"De plus, ils ont discuté des moyens d'améliorer la situation dans toute la région par des investissements économiques", a déclaré la Maison Blanche.

Plus tôt mercredi, la Maison Blanche a indiqué que M. Kushner s'était rendu en visite à Bahreïn et avait rencontré le roi Hamad bin Isa Al Khalifa et le prince héritier Salman bin Hamad al Khalifa pour discuter des efforts de facilitation des États-Unis pour parvenir à la paix entre Israéliens et Palestiniens.

La Maison Blanche avait déclaré lundi que M. Kushner avait rencontré le prince héritier Mohammed ben Zayed Al Nahyane aux Émirats arabes unis pour discuter des efforts pour promouvoir la paix entre Israéliens et Palestiniens.

Lundi, M. Kushner a également rencontré à Oman le sultan Qabus ibn Saïd pour discuter des efforts de l'administration Trump pour faciliter la paix entre Israéliens et Palestiniens.

Des reportages ont indiqué que la Maison Blanche se préparait à déployer sa proposition d'accord de paix, longtemps promise, que M. Trump a qualifié de "accord du siècle".

En décembre 2017, les États-Unis ont reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël, une mesure non conventionnelle qui a déclenché l'indignation internationale et le rejet par les Palestiniens de tout rôle de médiation des États-Unis.

L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et le mouvement Hamas ont condamné cette décision de l'administration Trump qui pourrait suggérer un retrait de la question de Jérusalem des pourparlers au Moyen-Orient.

Le président palestinien, Mahmoud Abbas a confirmé que la partie palestinienne ne discuterait pas avec l'administration Trump et n'accepterait pas celle-ci comme médiateur de la paix tant qu'elle ne retirerait pas sa décision concernant Jérusalem.