Dernière mise à jour à 08h43 le 10/04
Dans le cadre de sa préparation au Brexit sans accord, la Commission européenne prend des mesures pour protéger les citoyens de l'UE et les ressortissants britanniques qui vivent, qui ont vécu ou qui ont travaillé dans un État membre de l'UE, selon un communiqué publié mardi par la Commission européenne.
Alors que de nombreux citoyens de l'UE et du Royaume-Uni ont fait des choix de vie fondés sur des droits liés à la libre circulation en vertu du droit de l'UE, un retrait "sans accord" peut avoir des conséquences graves sur leur vie.
Afin de protéger les droits à la sécurité sociale liés à des situations antérieures à la date de retrait, la Commission a proposé un règlement de l'UE dans approche commune des 27 Etats membres. Ce règlement a déjà été approuvé par le Parlement européen et le Conseil de l'UE.
Dans ce règlement, il est recommandé aux États membres de l'UE, de recourir à des mesures nationales unilatérales. Cela signifie entre autre, de continuer à exporter des pensions de vieillesse vers des personnes résidant au Royaume-Uni et à assurer les traitements médicaux en cours.
Toujours selon la même source, les patients devraient pouvoir finaliser un traitement médical en cours au Royaume-Uni. Les millions de citoyens de l'UE qui travaillaient au Royaume-Uni avant le retrait ne perdront pas leurs droits à la retraite, a rassuré la même source.
"Tout ne se déroulera pas sans heurts, mais nous essaierons d'atténuer l'impact négatif d'un Brexit "sans accord", a affirmé Mme Marianne Thyssen, membre de la Commission chargée de l'emploi, des affaires sociales, des compétences et de la mobilité de la main-d'oeuvre.