Dernière mise à jour à 10h00 le 24/04
Le Premier ministre srilankais, Ranil Wickremesinghe, a annoncé mardi que les autorités progressaient dans l'identification des coupables de la série d'attentats à la bombe et que des éléments de preuve avaient été trouvés concernant des liens avec l'étranger au sujet de ces attaques.
S'exprimant lors d'une conférence de presse à Temple Trees, M. Wickremesinghe a déclaré que les autorités examinaient l'affirmation de l'État islamique selon laquelle il serait responsable des attentats à la bombe de dimanche qui ont tué plus de 300 personnes et en ont blessé plus de 500 autres.
"Nous ferons un suivi sur les revendications de l'État islamique. Nous pensons qu'il peut y avoir des liens", a dit M. Wickremesinghe.
Le Premier ministre a ajouté que les agences de sécurité du pays surveillaient les Srilankais qui ont rejoint l'État islamique et sont rentrés depuis chez eux.
Lors d'une déclaration antérieure affirmant que les attentats à la bombe étaient un acte de représailles mené contre les attaques perpétrées le mois dernier à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, le Premier ministre a dit que les autorités enquêtaient également et que cela n'avait pas encore été confirmé.
Une série d'arrestations a déjà eu lieu après les attentats de dimanche, mais le Premier ministre a refusé de donner le chiffre exact, précisant que certains des coupables étaient toujours en fuite.
Le porte-parole de la police, Ruwan Gunasekara, a de son côté annoncé mardi que 40 suspects avaient été arrêtés suite à ces attaques, et qu'une opération de recherche de grande envergure est en cours pour retrouver d'autres suspects.
L'État islamique a revendiqué mardi la responsabilité des attentats par l'intermédiaire de son média AMAQ.