Dernière mise à jour à 08h39 le 03/06
La Jordanie a condamné dimanche "l'agression israélienne" commise contre la mosquée Al-Aqsa, ainsi que les attaques récurrentes lancées par des colons radicaux sous la protection de soldats israéliens.
Le porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères, Sufian Qudah, a réaffirmé qu'Israël devait respecter les obligations du droit international.
M. Qudah a également appelé Israël à mettre fin immédiatement à ses "actes de provocation", soulignant que l'Etat d'Israël était pleinement responsable de la sécurité de la mosquée et des fidèles qui s'y rendent, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, dont une copie a été obtenue par Xinhua.
Le porte-parole a également appelé la communauté internationale à respecter le droit international et à prendre ses responsabilités à cet égard.
M. Qudah a indiqué que le ministère avait déposé une protestation auprès du gouvernement israélien par voie diplomatique.
Le ministre jordanien des Affaires islamiques et du Waqf, Abdul Nasser Aboul Bassal, a dénoncé dans un communiqué les "provocations" commises par les "autorités d'occupation israéliennes" à l'encontre des fidèles de la mosquée Al-Aqsa.
Il a indiqué que les autorités israéliennes avaient lancé dimanche matin un raid contre la mosquée, et n'avaient cessé d'agresser les fidèles au cours des dix derniers jours du mois sacré du Ramadan.
M. Aboul Bassal a condamné ces violations des normes et des lois internationales. Les Israéliens ont également attaqué des enfants, des femmes et des personnes âgées, frappé des gardes non armés, et empêché les secouristes de les soigner, a-t-il ajouté.
Les forces spéciales israéliennes, les gardes-frontières et des policiers lourdement armés ont participé à ce raid, au cours duquel ils ont verrouillé les portes de la mosquée, enfermant les fidèles à l'intérieur, a-t-il affirmé.
Le ministre a appelé tous les pays épris de paix à faire pression sur Israël pour mettre un terme à ces "agissements irresponsables", qui ne feront qu'attiser les conflits religieux dans la région si ils se poursuivent.