Pyongyang condamne le récent rapport des États-Unis sur les droits de l'Homme

La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a condamné mercredi le récent rapporté des États-Unis critiquant ses performances en matière de droits de l'Homme et de libertés religieuses, et fait vœu d'assurer son autodéfense.

L'Agence de presse centrale coréenne (KCNA) a cité un communiqué du porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la RPDC clamant que les États-Unis calomniaient agressivement le pays dans leur dernier rapport sur le trafic d'êtres humains et la liberté religieuse dans le monde.

Ce communiqué condamne également la décision des États-Unis de maintenir pour une année supplémentaire l'état "d'urgence nationale", qui se traduit par des sanctions supplémentaires sur ce pays asiatique.

C'est un affront manifeste à la Déclaration conjointe des États-Unis et de RPDC publiée à l'issue du sommet entre les États-Unis et la RPDC à Singapour en juin dernier, et une manifestation de la conduite hostile la plus extrême des États-Unis envers la RPDC, indique le communiqué cité par KCNA.

"Bien que les dirigeants suprêmes (des deux pays) se soient engagés à établir de nouvelles relations entre la RPDC et les États-Unis, il est difficile d'espérer l'amélioration des relations bilatérales et la dénucléarisation de la péninsule de Corée tant que la politique américaine est dominée par des décideurs qui affichent un antagonisme invétéré envers la RPDC", indique ce communiqué.

Le porte-parole a également souligné dans ce communiqué que la RPDC n'était pas un pays prêt à se rendre devant les sanctions des États-Unis, ni un pays que les États-Unis puissent attaquer quand ils le désirent.

"Si quiconque ose piétiner notre souveraineté et notre droit à l'existence, nous n'hésiterons pas à déclencher des mesures intimidantes pour nous défendre", indique ce communiqué.