Dernière mise à jour à 09h35 le 11/07
La vice-secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohammed, a déclaré mercredi que les investissements, les partenariats, la paix et l'action climatique revêtent une importance cruciale pour l'avenir du continent africain.
Saluant l'Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), Mme Mohammed a iniduqé, en marge d'un forum de dix jours qui a débuté au siège de l'ONU à New York mardi, que l'accord est très "ambitieux", mais "il exige des investissements et des partenariats".
Les dirigeants africains ont officiellement lancé dimanche la phase opérationnelle de la ZLECA.
"Il n'y a aucun pays ou région qui puisse faire cela seul", a noté la vice-secrétaire générale de l'ONU, faisant évidemment référence au destin du ZLECA.
"Nous sommes dans une économie mondiale globalisée", a-t-elle déclaré, soulignant que beaucoup d'investissements proviennent des endroits "où nous pouvons employer des jeunes et faire croître l'économie".
Mme Mohammed a exhorté à des efforts pour "examiner pays par pays" afin d'explorer les moyens d'"encourager les investissements dans les infrastructures, dans l'énergie et dans l'industrie".
La vice-secrétaire générale de l'ONU s'est également dite préoccupée par l'impact des changements climatiques sur l'économie africaine et a exprimé son espoir de construire "un corridor économique où l'on peut voir l'esprit d'entreprise se développer chez les jeunes".
Elle a souligné l'importance de la paix pour le continent, notant que "nous devons trouver plus de paix sur le continent... investir dans la prévention (des conflits)".
Ce forum politique annuel de haut niveau s'est ouvert mardi, ayant pour objectif de passer en revue les progrès réalisés jusqu'à présent dans la mise en oeuvre de l'agenda 2030 qui consiste en 17 objectifs de développement durable définis en 2015.