Le Secrétaire général de l'ONU appelle à définir des "plans concrets" lors du sommet sur le climat de septembre

Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé jeudi à définir des "plans concrets" au cours du Sommet de l'action climatique qu'il doit convoquer en septembre.

Lors d'une conférence de presse, M. Guterres a espéré que les dirigeants mondiaux ne viendraient pas au sommet "avec de beaux discours", mais plutôt "avec des plans concrets".

Il a souligné que le sommet avait besoin de définir des "étapes claires pour renforcer les contributions nationales d'ici 2020", ainsi que des "stratégies pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050".

Le Sommet pour l'action climatique de 2019 doit se tenir le 23 septembre, dans le cadre des événements de haut niveau de la 74e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, qui réunira les chefs d'Etat et de gouvernement de tous les Etats membres de l'ONU.

M. Guterres a souligné la gravité du réchauffement climatique, citant les preuves les plus récentes à l'appui.

Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), a-t-il déclaré, les températures du mois de juillet ont ainsi égalé voire dépassé celles du mois le plus chaud jamais enregistré au cours de l'histoire.

En outre, "nous sommes bien partis pour que 2015-2019 soient les cinq années les plus chaudes jamais enregistrées", a-t-il indiqué.

Il a déclaré qu'empêcher un dérèglement climatique irréversible était "la course de notre vie, et une course pour notre vie", une course "que nous pouvons et devons gagner."

Le Secrétaire général de l'ONU a réaffirmé les objectifs consistant à maintenir le réchauffement en dessous de 1,5 degrés Celsius, à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45 % d'ici 2030, et à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.

"Nous avons besoin de changements rapides et profonds dans la manière dont nous faisons des affaires, générons de l'énergie, construisons des villes et nourrissons le monde. Après avoir traversé le mois le plus chaud de l'histoire, nous avons besoin d'agir", a-t-il affirmé.