Dernière mise à jour à 10h09 le 27/08
Lors du sommet du G7 de Biarritz, les pays participants se sont accordés sur plusieurs prises de position commune concernant les grands conflits internationaux, a annoncé lundi dans un communiqué la présidence française à l'issue des trois journées de discussions.
A propos de l'Iran, les pays du G7 ont affirmé "partager pleinement deux objectifs : faire en sorte que l'Iran ne puisse jamais se doter de l'arme nucléaire et favoriser la paix et la stabilité dans la région".
Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a effectué une visite en marge du sommet du G7 ce lundi, lors de laquelle il a rencontré le président Macron et le ministre français des Affaires étrangères et de l'Europe, Jean-Yves Le Drian, ainsi que des représentants de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne.
Le chef de la diplomatie iranienne a déclaré à l'issue de sa visite que le "chemin était difficile" mais que "cela valait la peine d'essayer", évoquant des échanges "positifs". Pour sa part, le président français a indiqué lors de la conférence de presse de clôture du sommet du G7 que le sommet avait créé "les conditions d'une rencontre et donc d'un accord" entre le président américain Donald Trump et son homologue iranien Hassan Rohani sur la crise du nucléaire iranien.
Quant à la crise ukrainienne, "la France et l'Allemagne organiseront un sommet en format Normandie dans les prochaines semaines afin d'obtenir des résultats concrets", peut-on lire dans la synthèse commune en clôture du sommet du G7.
En ce qui concerne la crise en Libye, le G7 a déclaré "soutenir une trêve en Libye qui puisse donner lieu à un cessez-le-feu durable. Nous considérons que seule une solution politique permettra d'assurer la stabilité de la Libye".
Les pays du G7 ont aussi appelé "de leur vœux" à une conférence internationale "bien préparée associant toutes les parties prenantes et tous les acteurs régionaux concernés par ce conflit. "À cet égard, nous soutenons le travail des Nations Unies et de l'Union africaine afin de mettre en place une conférence inter-libyenne", ont-ils souligné.