Dernière mise à jour à 10h00 le 10/09
Le ministère français de la Santé va débloquer 754 millions d'euros sur trois ans pour régler sur le long terme la crise des urgences hospitalières qui dure depuis six mois, a annoncé lundi la ministre de la Santé Agnès Buzyn.
Mme Buzyn a présenté lundi un "pacte de refondation des urgences" lors d'une réunion avec les représentants des personnels et des dirigeants hospitaliers ainsi que plusieurs syndicats.
Ce "plan d'actions" repose "à la fois sur un renforcement de la proximité pour l'accès aux soins et sur le fait qu'on doit faire confiance aux territoires et que chacun doit trouver sa propre organisation", a déclaré Mme Buzyn lors d'une conférence de presse.
Selon la ministre, l'enveloppe de 754 millions d'euros sera ventilée sur trois ans entre 2019 et 2022 et s'accompagne de douze mesures dont la création à l'été 2020 d'un service accessible par internet ou par téléphone appelé "service d'accès aux soins" (SAS), qui conseillera les patients vers l'hôpital en cas d'urgence vitale et leur permettra également, en fonction des besoins de chaque patient et de l'urgence de chaque situation, "d'obtenir un conseil médical et paramédical, de prendre rendez-vous pour une consultation avec un médecin généraliste dans les 24 heures, de procéder à une téléconsultation, d'être orienté vers un service d'urgence ou de recevoir une ambulance".
Parmi les onze autres mesures, la médecine de ville va être renforcée afin de désengorger les services d'urgences qui sont sur-sollicités puisque 43% des urgences ne relèvent actuellement pas de ces services. La ministre a annoncé la création de 50 maisons médicales de gardes (MMG) près des services d'urgences, afin d'accueillir près de 50 000 patients.
Une généralisation des parcours dédiés aux personnes âgées afin de leur éviter un passage aux urgences va aussi être instaurée, et la vidéo à distance intégrée dans tous les SAMU (service d'aide médicale urgente) permet aux médecins de déclencher à distance la caméra du téléphone portable des personnes qui les appellent, sous réserve de leur approbation.
Autre changement, le financement des services d'urgence qui ne sera plus uniquement fondé sur le nombre d'actes effectués mais aussi sur un forfait prenant en compte la proportion de population prise en charge par les services.
"Nous pensons que ce plan est une véritable refondation et un repositionnement de nos services d'urgence. Chacun détient une part de la solution. Je crois que c'est important de mobiliser tous les acteurs pour parvenir enfin à rendre à nos concitoyens le service qu'ils attendent concernant leur demande d'accès aux soins urgents ", a affirmé la ministre.
Depuis six mois, les personnels de plusieurs services des urgences hospitalières mènent un mouvement de grève inédit, dénonçant leurs conditions de travail et demandant notamment une meilleure rémunération et des postes supplémentaires.
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