Dernière mise à jour à 09h12 le 22/11
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a affirmé jeudi qu'il restera en fonction malgré une série d'accusations de corruption qui viennent d'être portées contre lui et d'appels à la démission.
S'exprimant en direct sur sa page Facebook, le leader israélien, au pouvoir depuis de nombreuses années, a rejeté l'acte de mise en examen, disant qu'il se base sur de "fausses accusations" et des enquêtes délibérément "faussées" par la police.
Dans une attaque sans précédent contre le système judiciaire du pays, il a également déclaré que l'acte d'accusation était une "tentative de coup d'État".
Concluant une enquête criminelle de trois ans, le procureur général Avichai Mandelblit a accusé Benyamin Netanyahou plus tôt dans la journée de corruption, de fraude et d'abus de confiance dans trois affaires de corruption séparées.
La mise en examen a déclenché des appels à la démission de Benjamin Netanyahu. Son principal rival, Benny Gantz, chef du parti centriste Bleu et Blanc et ancien chef de l'armée, a déclaré dans un communiqué que Benjamin Netanyahu "n'a aucun mandat public ou moral pour prendre des décisions décisives pour l'État d'Israël".