Dernière mise à jour à 11h15 le 27/11
L'annonce de la mort accidentelle de treize militaires français de l'opération Barkhane au Mali, a suscité une vive émotion mardi en France. Les autorités, les responsables militaires, d'anciens généraux et des responsables politiques ont réagi à cette perte "importante" jamais enregistrée par l'armée française depuis plus de trente ans.
"Treize de nos militaires sont morts hier au Mali (...) Je m'incline devant la douleur de leurs proches et de leurs camarades", a écrit sur son compte twitter le président français Emmanuel Macron, qualifiant les victimes de "héros" qui n'avaient qu'un seul but : "nous protéger".
Pour sa part, le Premier ministre franaçais Edouard Philippe a rendu, au nom de son gouvernement, un hommage à ces soldats morts en opération. "Je veux dire aux familles des treize soldats français, à leurs compagnons d'armes, leurs amis, la reconnaissance du gouvernement, la très grande sympathie et l'immense tristesse que nous partageons tous", a déclaré, ému, M. Philippe devant les députés.
A l'Assemblée nationale comme au Sénat, les parlementaires ont observé une minute de silence en hommage aux victimes. De "valeureux militaires qui ont sacrifié leur vie pour notre patrie", a dit dans son discours le président de l'Assemblée Richard Ferrand. Alors que le président du Sénat Gérard Larcher a salué "le courage et l'abnégation" de ces militaires.
L'émotion était également vive au sein de l'armée, notamment les régiments qui ont enregistré des pertes. "Profonde tristesse et une grande émotion", a déclaré lors d'une conférence de presse la ministre des armées Florence Parly, tout en qualifiant les victimes de "militaires exceptionnels et de héros morts pour la France".
Le chef d'Etat-Major des armées, François Lecointre, a expliqué avec émotion lors de cette conférence de presse la difficulté de l'opération qui a coûté la vie aux treize soldats tués. "Il ne s'agissait pas d'un accident ordinaire, c'était une opération de combat", a-t-il expliqué.
A Pau, le drapeau du 5ème régiment d'hélicoptères de combat a été mis en berne. Selon le lieutenant-colonel Flambry, commandant en second de ce régiment dont appartiennent sept des treize militaires tués, il s'agit de l'une des pertes les plus importantes du régiment d'hélicoptères de combat de Pau. La ville de Pau a invité à un rassemblement mardi soir devant l'hôtel de ville en soutien aux familles des victimes.
Par ailleurs, l'ancien président François Hollande qui a lancé l'opération Serval en 2013, a salué les soldats qui "luttaient avec courage". "La France pleure aujourd'hui", a-t-il écrit sur son compte. "Respect, compassion et solidarité à nos soldats et à leurs familles", a écrit pour sa part l'ancien président Nicolas Sarkozy.
Les treize militaires français ont perdu la vie lundi soir dans une collision de deux hélicoptères de l'armée au cours d'un combat contre les djihadistes. Une cérémonie d'hommage présidée par le président français Emmanuel Macron se tiendra aux invalides dans les prochains jours, selon Florence Parly, ministre française des Armées.
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