Dernière mise à jour à 10h00 le 06/01
Le président américain Donald Trump a annoncé samedi que son pays avait sélectionné 52 sites en Iran pouvant être frappés "très rapidement et très durement" si Téhéran décidait de se venger de l'assassinat ciblé du général Qassem Soleimani.
Précisant que ce chiffre faisait référence aux 52 personnels de l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran retenus en otage de novembre 1979 à janvier 1981, il a précisé dans un tweet que certains de ces sites sont "de très haut niveau et très importants pour l'Iran et la culture iranienne".
Cette menace a été formulée après que le général Soleimani, commandant de la Force Al-Qods du Corps des Gardiens de la révolution islamique, a trouvé la mort vendredi dans une frappe aérienne près de l'aéroport international de Bagdad. Cette attaque a provoqué la colère de Téhéran qui a promis de se venger.
Plusieurs villes américaines, dont Washington, New York et Los Angeles, ont été placées en état d'alerte, même si les responsables ne font pas état de menaces crédibles ou spécifiques les visant.
Par ailleurs, des manifestations contre la guerre se sont tenues samedi aux Etats-Unis. "A tous ceux qui croient en la paix, qui sont opposés à encore une guerre catastrophique de plus, il est l'heure d'agir", a indiqué dans un communiqué la coalition ANSWER.