Dernière mise à jour à 11h33 le 26/02
Les Nations Unies (ONU) restent préoccupées par la sécurité et la protection de plus de trois millions de civils à Idleb et ses environs en Syrie, alors que les frappes aériennes et les bombardements continuent de faire payer un lourd tribut à la population civile, a déclaré mardi un porte-parole de l'ONU.
Les informations indiquent que les hostilités se poursuivent dans de nombreuses régions du nord-ouest de la Syrie, avec des frappes aériennes dans au moins 24 communautés et des bombardements dans 20 communautés au cours des dernières 24 heures, a dit Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, lors de la réunion d'information de mardi midi.
Selon le porte-parole, deux civils auraient été tués et six autres blessés lors des combats de la nuit.
Selon les dernières estimations, quelque 948.000 personnes ont été déplacées dans le nord-ouest de la Syrie depuis le 1er décembre 2019, soit une augmentation de quelque 73.000 personnes par rapport à la semaine précédente, a indiqué M. Dujarric.
Les Nations Unies ont lancé lundi le plan révisé de préparation et de réponse humanitaire pour le nord-ouest de la Syrie. Le plan a été mis à jour en réponse à l'augmentation des besoins des personnes sur le terrain et il cherche à faire parvenir l'aide humanitaire à au moins 1,1 million de personnes dans le besoin, pour un coût total de 500 millions de dollars américains.
Les Nations Unies continuent de chercher à améliorer l'accès aux personnes dans le besoin, y compris dans les zones touchées par le conflit. Elle est en pourparlers avec la Turquie pour faire passer la capacité des points de passage de l'aide à la frontière de 50 à 100 camions par jour, a déclaré M. Dujarric.
L'ONU organise également des missions d'évaluation à partir de la Syrie pour identifier les besoins des civils qui restent dans les anciennes zones de la ligne de front, a-t-il ajouté.