Dernière mise à jour à 17h28 le 28/02
Les responsables de la santé publique américains ont signalé le premier cas de COVID-19 chez une personne qui n'a voyagé dans aucune région affectée et n'a aucun contact connu avec une personne infectée par le virus. Le patient est un résident du comté de Solano, en Californie, au nord de San Francisco. C'est le même comté dans lequel se trouve la base aérienne de Travis, l'un des centres de quarantaine américains.
Le 26 février, lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, le président Trump a déclaré : « Nous sommes vraiment très prêts pour tout, que ce soit une épidémie de plus grande proportion ou que nous soyons ou non à ce niveau très bas ». Il a également annoncé que le vice-président Mike Pence dirigerait la réponse fédérale à la crise.
Cependant, les responsables de la santé publique ont averti que le virus va probablement se propager aux États-Unis : « Ce virus ne tient pas compte des frontières. Il ne fait pas de distinction entre les races ou les ethnies. Il se moque du PIB ou du niveau de développement d'un pays. Le but n'est pas seulement d'empêcher les cas d'arriver sur vos côtes. L'important, c'est ce que vous faites lorsque vous avez des cas », a déclaré le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, quand Donald Trump a défendu les restrictions de voyage qui interdisent essentiellement l'entrée aux États-Unis des ressortissants étrangers qui ont récemment séjourné en Chine.
L'OMS ne recommande pas la fermeture des frontières et la Chine s'est opposée à cette décision. Donald Trump a toutefois également déclaré que, du fait que l'épidémie semble s'atténuer en Chine, il pourrait être possible de lever rapidement ces restrictions de voyage, ajoutant aussi dans le même temps qu'il pourrait mettre en place des mesures similaires pour les personnes ayant voyagé dans d'autres pays en proie à l'épidémie.