Dernière mise à jour à 15h56 le 25/05
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La première page du New York Times du 24 mai a présenté les noms de 1 000 personnes décédées du COVID-19 aux États-Unis. Appelant cela « une perte incalculable », le journal a ajouté que « les 1 000 personnes ici représentent seulement 1% du total ».
« Ils n'étaient pas simplement des noms sur une liste. Ils étaient nous », a écrit le journal. « Les chiffres à eux seuls ne peuvent pas mesurer l'impact du coronavirus en Amérique, que ce soit le nombre de patients traités, les emplois interrompus ou les vies écourtées ».
« Vers la fin du mois de mai de l'année 2020, le nombre de personnes décédées aux États-Unis à cause du coronavirus était proche de 100 000 -presque toutes en l'espace de trois mois. En moyenne, plus de 1 100 décès par jour », a affiché la couverture sous-titrée « Le bilan humain », qui a été imprimée sur quatre pages complètes, y compris la couverture.
« Pourquoi cela s'est-il produit aux États-Unis en 2020 ? Pourquoi le virus a-t-il fait un nombre disproportionnellement élevé de victimes noires et latino-américaines ? Pourquoi les maisons de retraite ont-elles été si dévastées ? », a demandé l'article.
« Pour l'instant, tout ce que nous pouvons faire est de retenir notre souffle collectif, à quelques centimètres de la façon dont les choses se sont passées -et d'essayer de traiter une perte de vies supérieure à ce que le pays a subi pendant plusieurs décennies de guerre, du Vietnam à l'Irak », a ajouté le journal.
Selon le Centre pour la science et l'ingénierie des systèmes (Center of Systems Science and Engineering) de l'Université Johns Hopkins, à la date du 24 mai matin, plus de 96 000 personnes sont mortes du coronavirus aux États-Unis, le plus grand bilan parmi tous les pays du monde.