L'ONU aide l'Amérique Latine, nouvel épicentre du COVID-19, à faire face à la pandémie

Les Nations Unies aident les pays d'Amérique Latine et des Caraïbes à faire face au COVID-19 car cette région est en train de devenir le nouvel épicentre de la pandémie, a déclaré lundi un porte-parole de l'ONU.

Près de 938.000 cas de COVID-19 et plus de 49.000 décès liés à cette maladie ont été enregistrés en date de samedi sur l'ensemble de la région Amérique Latine et Caraïbes. Les nombres quotidiens de nouveaux cas d'infection en Amérique Latine et aux Caraïbes ont dépassé ceux d'Europe et des Etats-Unis, ce qui fait de cette région le nouvel épicentre de la pandémie, a indiqué Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

L'Amérique du Sud compte plus de 800.000 personnes infectées et plus de 38.000 morts, avec les chiffres les plus élevés au Brésil, au Pérou, au Chili et en Equateur, a-t-il dit lors d'une conférence de presse en ligne.

Les Nations Unies ont soutenu les gouvernements et la société civile dans la région par le biais de leurs différents agences, fonds et programmes, a indiqué le porte-parole.

Au Venezuela, les Nations Unies et leurs partenaires ont fourni une assistance à plus de 1 million de personnes depuis la mi-mars, principalement dans les domaines des systèmes hydrauliques et sanitaires et de l'hygiène. En Colombie, plus de 750.000 personnes ont été aidées depuis la fin du mois d'avril, principalement dans le domaine de la réponse de santé publique. En Haïti, l'organisation mondiale continue de soutenir les autorités nationales pour renforcer la capacité de réponse de santé publique, diffuser les messages de sensibilisation, et apporter une aide critique.

Au Guatemala, où l'on dénombre plus de 4.700 cas confirmés et plus de 100 décès, l'équipe de l'ONU sur le terrain a soutenu la réponse d'urgence du gouvernement face au virus et apporté une aide d'urgence de 1 million de dollars américains. L'équipe de l'ONU se concentre sur la prestation de services de santé, la protection et la formation des travailleurs de santé et l'amélioration des capacités de surveillance, a-t-il indiqué.